Bulletin 008 – mars 2021

Les glacières des Hauts Tolosans (suite…)

Daniel Depuntis à Michel :

« Bonjour Michel, merci de ton envoi. Je vois que les pistes d’activités fusent tout azimut.
Concernant les glacières, pour Larra, j’ai ce document tiré des archives et relevés de Jacques Sirven. Les originaux seraient donc aux AD 82 sous la cote T150 et T160.
« 

Michel à Daniel :

« Salut Daniel, Merci pour ta réponse rapide ! Et surtout, merci pour cette note de Jacques ! En fait cela m’amène à me demander si cette « glacière » de Larra ne serait pas tout simplement la bâtisse que l’on dénomme aujourd’hui peut-être à tort le « Lavoir » ? La présence d’un puits à l’intérieur et surtout que je ne vois pas au château d’autre construction nécessitant une « couverture »… Et plus de six mois de travaux ? L’arrondi me faisant penser à la glacière de Merville également « arrondie » ! Aurais-tu, sans abuser, des notes sur ce supposé « Lavoir » ? ( Dans la négative, cela tendrait vers une fausse appellation de la bâtisse actuelle ? ) Bonne journée !« 

Daniel à Michel :

« Je ne vois pas de document sur le lavoir, mais sur le creusement d’un puits à roue en 1731 (AD 82 T188). Ta photo pourrait être le bâtiment à droite en entrant, proche de la tombe (me semble-t-il) avec la toiture arrondie… Côté Grenade, Rumeau emploi l’Item « glacière » 7 fois dans l’inventaire des délibérations consulaires p 123 c1; 129 c2 ; 130 c1 ; 131 c1 ; 150 c2 ; 153 c1 ; 153 c1 . (Voir les délibérations consulaires en ligne). »

Michel à Daniel :

Salut Daniel, Merci pour tes recherches…. Pour ce qui est du fonds Sirven, j’ai suivi avec Danièle le transfert aux archives de Montauban. Il s’agit de tous les classeurs laissés par Jacques contenant tout son travail. Danièle m’avait conviée pour me montrer tout le dépôt chez elle. Souhaitant le consulter ensuite avec Florent aux archives il nous avait été rétorqué que ce ne serait possible qu’après le dépouillement et le classement ce qui devrait durer une longue (?) période… Nous attendons… La bâtisse que nous appelons « Lavoir » est construite pour abriter un puits très profond que nous avons sondé sans rien y trouver (nous cherchions les armes dissimulées par le baron durant l’occupation) … Selon moi, il pourrait donc bien s’agir de la fameuse Glacière ? Continuons nos recherches…

Daniel à Michel :

Bonjour Michel, Je ne sais pas où était ce puits à roue. Dans le parc?  Possible au milieu du parc et fond de l’allée… à l’emplacement de la glacière et recouvert par la suite ?? Un puits amène toujours de la fraîcheur et pourrait tempérer le local.
A un moment on parle d’installation d’une pompe. Toujours est-il que la profondeur est de 11 m. – je ne vois pas le diamètre. Ceci donne une indication puisque tu connais le puits de la « Glacière » ?

Michel à Daniel :

Salut Daniel, En réponse à ton précédent mail, je t’envoie un croquis qui permettra « au conditionnel » de situer logiquement les deux puits dont nous parlons…

1) – Le premier puits se situe sous le couvert du « Lavoir » (appelé ainsi par Brigitte de Carrière car elle l’utilisait comme tel… D’où la confusion ?) Il fait 1 m de diamètre et me semble-t-il environ 7 mètres de profondeur… Et possède une margelle en pierre taillée… Donc trop petit pour posséder une « Roue »…Personnellement, j’y vois là, la fameuse « glacière » construite en 1766/68 comme l’attestent les notes de Jacques Sirven.

2) – Pour le second puits, c’est une tout autre histoire : Il s’agit d’un ancien puits bien plus important… De mémoire = 2 m de diamètre et surtout une grande profondeur compatible avec les 11 mètres des notes de Jacques qui parle d’un « puits à roue« . Il pourrait bien s’agir de celui-ci ! Je connais bien ce puits (dit du jardin du château de Larra) car il possède une « histoire » dont il doit certainement rester des traces dans les archives municipales de Larra ou Grenade ? (Ce serait intéressant de rechercher) … Aujourd’hui, désaffecté, il contient encore d’énormes pompes et une ligne électrique « dédiée » car, en 1955/62, ce puits, qualifié à l’époque « d’exceptionnel » car situé sur le passage d’une sorte de « rivière » souterraine (dixit les anciens) a été utilisé pour alimenter le centre de Larra en eau potable ! En effet, suite à un accord entre le Baron de Carrière (adjoint) et Maurice Pontich (Maire), il fut décidé de créer le premier réseau d’eau potable de Larra à partir de ce puits ! Testé à l’époque pour avaliser le projet par les pompiers de Grenade, leurs grosses « motopompes » ne sont pas parvenues à en faire baisser le niveau m’assuraient nos anciens ! Ce réseau a fonctionné jusqu’en 1962 où l’on a enfin installé le premier et grand réseau intercommunal des « Coteaux de Gascogne ». Pour la petite histoire, je me souviens que Mr Renaut chocolatier de Larra, lors de la construction de la chocolaterie (années 80) avait eu la chance de creuser un puits en plein sur le passage de cette fameuse « rivière » souterraine et il en parlait avec fierté ! (A l’époque, l’eau était quelque chose de très rare et précieux et bon nombre de villageois enviaient cette chance !) Pour finir, je pense que ce puits du château pouvait bien avoir bénéficié d’une « roue » à godets car, en prospectant le jardin pour le compte de Mme de Carrière (1994), j’avais mis à jour un antique réseau de canalisations en plomb qui partaient visiblement de ce puits pour alimenter les quatre « fontaines » du parc et probablement le « bassin de Neptune » dans le fond ! Il devait donc certainement exister aussi une sorte de bassin surélevé (genre château d’eau primitif) pour desservir les ouvrages d’agrément et l’arrosage du jardin primitif ! (J’en ai personnellement connu un à Ricancelle qui desservait toute cette zone qui fut jadis potagère !) A suivre

Le « Musée » des Hauts Tolosans !

Michel Hastenteufel – Edwige Masse – Chantal Aygat – Denis Dulong – Jean Louis Moign (Photo : Claude François)

Le jeudi 25 mars, Michel Hastenteufel – président de la SAP des Hauts Tolosans rencontrait le Maire de LARRA – Jean louis Moign, son premier adjoint Claude François et les représentants de notre communauté de communes (Chantal Aygat -Maire de Merville et Denis Dulong – Maire de Drudas, accompagnés d’Edwige Masse représentant l’office de Tourisme) qui souhaitaient débattre du projet de futur « musée » des Hauts Tolosans.

Une entrevue fort constructive qui a semble-t-il convaincu à l’unanimité de la nécessité de créer ce lieu qui serait utile à la communauté en particulier pour combler le manque de « bibliothèque spécialisée » où l’on pourrait consulter tous les ouvrages du patrimoine historique concernant les Hauts Tolosans ! La gestion du musée serait, bien entendu confiée à la « Société des Amis du Patrimoine des Hauts Tolosans ». Le Maire de Larra précise qu’il s’agit, en fait, du transfert de la Maison de l’Histoire de Larra forte de ses trente années d’existence et qui est riche d’un fonds issu de nombreuses communes des Hauts Tolosans accumulé depuis des années, le tout devant être présenté dans des locaux nouveaux, bien situés et accessibles à tout public dans l’aile gauche de la Mairie et, bénéficiant d’une situation centrale au village et également de son cachet (ancien presbytère entièrement rénové).

Un lieu à Larra qui s’inscrirait dans le réseau existant des « Maisons du Patrimoine » de Cox (Musée des potiers), Cabanac (Musée de l’école) et Saint-Caprais (maison de l’Histoire) et bien évidemment de toutes les autres communes des Hauts-Tolosans qui seraient évidemment invitées à créer de tels conservatoires de leur patrimoine historique.

Un lieu qui pourra naturellement devenir incontournable pour les scolaires, étudiants, chercheurs, randonneurs et touristes grâce à l’outil de promotion de l’Office de Tourisme !

L’entrevue s’est terminée par la visite de la Maison de l’Histoire et des futurs locaux.

Chapelle St Orens à Thil : Début des travaux !

L’association « Les Amis de la chapelle Saint-Orens de Thil » a tenu son assemblée générale le 26 mars 2021 dans un local ouvert mis à disposition gracieusement par Mr Fédérici à Thil, pour respecter les conditions sanitaires actuelles.
Le président a lu le compte rendu moral et financier. Dans les actions à mettre en place pour la sauvegarde de la Chapelle, en premier lieu l’opération d’élagage a fait consensus dans l’assemblée. En effet, d’énormes branches de chênes surplombent la toiture et plus particulièrement le clocher dit « en queue de morue » et menace de provoquer d’importants dégâts à chaque coup de vent.
Après accord de Mme Céline Frayard , maire de Thil, les travaux ont pu commencer rapidement, entrepris bénévolement par Mr Émile Fédérici avec professionnalisme et dextérité. Ensuite une équipe, tout aussi bénévole, de membres de l’association, Mrs Guy Dardenne, Philippe Bavière, Étienne Cracco et Marcel Sultana, a procédé au débitage du bois, au nettoyage et à la mise en sécurité du site. Émile Fédérici a, depuis sa nacelle, procédé à l’inspection de la cloche ; nous devons prévoir dans un futur chantier la réparation du support de la cloche. Il a pu la faire sonner pour notre plus grand plaisir.
L’association tient à remercier Mme Céline Frayard, maire de Thil pour sa confiance, Mr Émile Fédérici pour son soutien logistique, les sociétés « Béton Toffanello » de Merville et la « Société Immobilière du Sud-Ouest » de Brax pour leurs soutiens financiers.