Assemblée Générale de la Société des Amis du Patrimoine des Hauts Tolosans
Cette assemblée s’est tenue, cette année, à Merville sur le site prestigieux de l’ancienne Abbaye de la Capelle où le Conseil d’administration et les membres « actifs » se sont retrouvés.
Après la lecture des rapports « Moral » et « financier », puis les questions diverses, l’assemblée profita d’un repas copieux et convivial sous les ombrages qui agrémentent cet endroit extraordinaire choisi par les moines pour établir jadis leur établissement au bord du plateau surplombant la Garonne !
Pour achever la journée, notre ami Laurent Toffanello, notre hôte, avait organisé à cette occasion deux visites pour profiter pleinement de cette belle journée ensoleillée !
Visite des vestiges de l’Abbaye de la Capelle ou Capelette à Merville
Il ne subsiste que très peu d’éléments car tout fut détruit après la révolution française de 1789.
Néanmoins on peut toujours admirer le puits qui ornait jadis le cloître, et un bâtiment dont des parties sont des vestiges des murs de l’abbaye.
Un ancien plan retrouvé par nos chercheurs datant du 19 ème nous permet également de bien comprendre l’agencement du site et de l’imaginer dans toute sa splendeur !
Un pan de mur comporte toujours les traces de l’ancien passage de l’entrée principale !
Notre ami Laurent est très fier de présenter la reproduction en bronze qu’il a fait réaliser du sceau de l’abbaye représentant notre Dame de la Capelle.
Établie en 1143, détruite en 1570 puis reconstruite au 17ème siècle pour disparaître à nouveau en 1791… ce site a connu une très riche histoire mouvementée qui reste encore à conter !
Visite du domaine du château de Valentine à Merville
Un vaste domaine agricole situé en bord de Garonne autour d’une superbe bâtisse aux allures de château qui est probablement un « haut lieu » de l’histoire préhistorique de Merville car il n’est pas rare de découvrir dans les labours de nombreux galets aménagés : chopper’s, bifaces, etc…
Une petite collection rassemblée par les propriétaires/exploitants sera soumise à l’expertise de notre groupe !
Autre attrait de la visite :
En effet, cet endroit possède encore les vestiges d’un ancien aqueduc qui enjambe le ruisseau après duquel était bâti un château d’eau encore visible de nos jours !
Cette construction est remarquable par son entrecroisement de voûtes romanes dont les arcs coupés dessinent des voûtes de style gothique montées sur piliers, le tout constitué de briques « foraines ». Une véritable performance architecturale qui se doit d’être préservée !
L’examen des collections des propriétaires permet d’affirmer que ce site fut occupé durant les périodes de la préhistoire mais surtout durant le néolithique !
Meules à grains, galets à encoches destinés à lester des filets de pêche, haches polies…
La visite ne pouvait s’exonérer de celle de l’ancien quai situé au bord de la Garonne qui servait à l’amarrage d’un « moulin à Nef« .
Un ouvrage presque disparu suite aux crues du fleuve.
Ce type de moulin bateau était répandu sur pratiquement tous les fleuves d’Europe depuis le haut Moyen-Âge.
Sur la Garonne les meuniers se trouvaient en concurrence avec les bateliers aux basses eaux pendant l’étiage d’été. Cela engendrait des conflits très durs entre moulins et péniches.
Les bateliers ont obtenu l’interdiction des moulins vers 1840.
Quelques années plus tard les chemins de fer ont porté un rude coup aux péniches. Les moulins de la Garonne ont totalement disparu de la mémoire collective.
Sortie de prospection : étude des voies romaines des Hauts Tolosans
Cette sortie organisée par notre ami Marcel SULTANA avait pour but de suivre l’ancien tracé de l’ancien chemin qui serait peut-être, selon Marcel, l’antique route gallo- romaine de Toulouse à Lectoure dont on retrouve le tracé vers Cabanac comme l’affirme Jean Ducasse…
Ce chemin fut encore utilisé avant le tracé récent de la route départementale et on se souvient encore des diligences qui s’embourbaient jadis !
L’agriculteur qui exploite la zone nous mène sur le tracé dont il soulève les galets à chaque saison de labours.
Effectivement, ce tracé ne fait nul doute ! Mais s’agit-il de notre Via Tolosa Lactora un de nos plus ancien axe de circulation de notre territoire ? A suivre…
Projet de fondation d’un « musée » des Hauts Tolosans à LARRA
Élaboré et réalisé par la municipalité de Larra qui disposant de locaux qui sont destinés à déménager « la maison de l’Histoire » de Larra et pourraient devenir le point central d’un ensemble de conservatoires du patrimoine des Hauts Tolosans répartis sur le territoire de la communauté de communes, un documentaire audio-visuel de présentation du projet de « Musée » des Hauts Tolosans a été présenté à la commission culture et tourisme de celle-ci par le Maire de LARRA.
Ce film met clairement en évidence l’utilité de cette structure qui pourrait être confiée au groupement d’historiens qui œuvrent depuis les années 1985 sur notre territoire et qui sont toujours présents pour majorité dans l’actuelle « société des Amis du Patrimoine des Hauts Tolosans » (SAP) !
Malheureusement, le projet n’a pas recueilli l’assentiment pour cette année.
(Courrier officiel consultable sur demande)
Dossier à suivre…
Visite de la chapelle « Saint Orens » de Thil par la SAP Hauts Tolosans
Ce dimanche de février, une délégation d’historiens de la « Société des Amis du Patrimoine des Hauts Tolosans » s’est rendue à la vieille chapelle de Thil après une collation au restaurant de Launac où les conversations historiques passionnées ont accompagné tous les succulents plats du maître des lieux !
Une rencontre sur le terrain sous un soleil radieux qui fait partie des travaux de recherches en vue d’établir un dossier historique des plus complet qui doit contribuer à la future restauration de cet édifice.
En effet si l’urgente consolidation de cet élément de notre patrimoine local est une affaire qui se prépare avec empressement grâce à l’action de l’association des amis de la chapelle que préside notre collègue Marcel Sultana, avec le concours de la municipalité thilloise bien entendu, une autre phase consistera à restaurer et redonner de sa splendeur à ce monument qui est un des rares témoignages de la période de la ligue dans notre contrée car elle fut le témoin du passage des armées protestantes et des ligueurs en cette période troublée du règne de notre bon Roi Henri IV.
Des historiens qui aimeraient mettre en évidence des origines antérieures à celles attestées de 1580 et pourquoi pas Gallo-romaines car son emplacement près d’une source et l’étymologie des lieux vont en ce sens.
Faisons confiance à nos fins limiers pour avancer dans leurs travaux de recherche !
On peut toujours faire des donations contre reçu fiscal pour la sauvegarde de la chapelle auprès de Marcel Sultana : 07 77 34 00 03.
Merci d’avance !
Rencontre de travail avec un « Historien » : Jean Ducasse de Cabanac
Cette sortie organisée par notre ami Michel Hastenteufel avait pour but de recueillir les souvenirs marquants de Jean âgé aujourd’hui de 99 ans qui fut Maire de Cabanac mais aussi Historien de la région de Cadours (Fondateur de l’association « C’était Hier – Cadours » et du Musée de Cabanac) !
● Une première rencontre avait eu lieu sur le site du Musée qui nous a permis à Florent et moi-même de numériser les photos et documents exposés notamment des clichés originaux de 1914/18
et des photos de classe de Cabanac.
● Une deuxième rencontre avait pour but de transmettre à Jean Ducasse un dossier concernant sa généalogie familiale figurant dans les bases de Florent notre généalogiste.
● Une troisième rencontre entre Jean, Florent, Lionel et moi-même nous a permis de consulter de précieux documents possédés par Jean :
1. Une version inédite de la monographie de Cabanac écrite par Monsieur Picard instituteur à l’époque !
2. Un registre des élèves original de l’école de Cabanac antérieur à 1882 alors que l’école était régie par les lois Guisot !
3. Un ouvrage original écrit par Monsieur Yves Laclavère sur les pierres « endiablées » et les maisons « Hantées » de Cabanac en octobre 1871 qui fit grand bruit dans toute la région !
Nous avons bien entendu, pu numériser ces documents au bénéfice de la SAP des Hauts Tolosans.
Enfin Jean nous a fait visiter sa réplique de « Pigeonnier » construite par lui-même dans sa jeunesse où il entrepose des tégulées découvertes sur le site du four Gallo-romain qui se trouve sur sa propriété familiale.
Michel H.