Questions / réponses : « Dis-moi Cathy »…?
Question :
● « Dis-moi Cathy, sais-tu à quoi servait cette cheminée de type industriel encore visible à Grenade depuis les allées Alsace-Lorraine ? »
Réponse :
● « C’est la cheminée des anciens établissements Jean-Jacques MICOUD fabricant de Bières et eaux gazeuses située rue Gambetta. Il était marié à Victorine RICHOU. Un de leur fils Jean, né le 7 juillet 1898 à Grenade (Haute-Garonne), mort le 12 juin 1944 en action de combat à Bonrepos-sur-Aussonnelle (Haute-Garonne) ; employé communal de Toulouse (Haute-Garonne) ; socialiste SFIO ; franc-maçon ; résistant de l’Armée secrète (AS, maquis de Saint-Lys, Haute-Garonne). Jean Micoud reçut la mention « mort pour la France ». Le conseil municipal de Toulouse donna son nom à une des rues de la ville, dans le quartier Guilhemery. Son nom figure sur le monument aux morts du quartier toulousain de Bonhoure, Guilhemery, côte de l’Hers : ce monument est situé au n° 114 de la rue (Jean-Chaubet, à l’intersection de cette rue et l’avenue Camille-Pujol, sur le mur de l’école élémentaire Jean-Chaubet. Il est également inscrit sur le monument commémoratif érigé à la sortie du village de Bonrepos-sur-Aussonnelle, vers Saint-Lys.
Sur cette plaque est gravée, avec les noms, l’inscription suivante : « Le maquis de Saint-Lys à ses camarades des Corps francs de Libération morts au combat du 12 juin 1944 ». Une plaque y a été apposée à sa base avec leurs noms et l’inscription suivante : « Aux victimes civiles de la barbarie nazie du 12 juin 1944 ». Il est également gravé : sur le monument aux morts de Saint-Lys appartenant à toutes les catégories de victimes de la Seconde guerre mondiale, parmi lesquelles celles du maquis de Saint-Lys (on y a rajouté ultérieurement les morts de la guerre d’Algérie) ; sur la plaque — apposée dans la salle du conseil municipal de Toulouse (Le Capitole) — en l’honneur des employés municipaux de la ville de Toulouse morts pendant la Seconde Guerre mondiale (20 au total dont trois le 12 juin 1944 à Bonrepos-sur-Aussonnelle).
Question :
« Une ferme appartenant à la famille Fayet vient de se vendre à Larra et cette famille a pensé à offrir à la Maison de l’Histoire un lot d’objets anciens (matériel agraire, vêtements etc…) et notamment une ancienne comtoise familiale… Dis-moi Cathy, sais-tu qui était cet Horloger nommé D. Serrayol Fils à Grenade ? »
Réponse :
« L’horloger avait son magasin à côté du café Barcouda en face la halle. Sa fille était mariée à Mr. Moureau. La famille Moureau est bien connue à Grenade. Le père de Mr Moureau était boucher rue de la république, son magasin était à côté de la boulangerie en face la boutique Yvette.
Si tu regardes à droite de l’image il y a une enseigne en forme de grosse montre ».
« Le cadran des Comtoises comporte très souvent une signature avec, en dessous, le nom d’une ville ou d’une localité. Cette signature correspond rarement au fabricant, mais plus souvent au nom du revendeur. La localité indiquée ne correspond, le plus souvent, qu’à la ville du revendeur, les mécanismes étant uniquement produits dans le Jura français. L’horloge comtoise est réputée pour sa décoration, qui varie suivant la période et aussi le régime politique (les Bourbons, la Révolution française, l’Empire).
Les Comtoises sont des horloges très populaires, pendant des générations, elles ont rythmé le temps dans presque toutes les fermes de France.
L’horloge comtoise est une horloge de parquet et une horloge à pendule fabriquée artisanalement en Franche-Comté, plus particulièrement à Morez et Morbier dans le Haut Jura, à partir de la fin du XVIIe siècle et dont la fabrication industrielle s’est arrêtée au début du XXe siècle. »
On notera que cette horloge trônait fixée au mur de la salle à manger sans sa caisse, celle-ci ayant été reconvertie en étagères !
Rencontres « Généalogie des familles des Hauts Tolosans »…
Lors de notre dernière rencontre des « Jeudi soirs », nous avons eu le plaisir de recevoir à Larra, Monsieur Michel Mauré.
Une personne bien connue dans le monde de la langue occitane car il l’enseigne et participe à des conférences sur le sujet depuis de très nombreuses années.
On se rappelle qu’il aura été fondateur de la « Calandretta » de Muret et plus récemment des « Pescofis » de Pinsaguel… (Objet : assurer le maintien, la promotion de la langue et de la culture occitane, selon les grandes orientations définies par l’Institut d’Études Occitanes) entre autres nombreuses activités culturelles… Michel Mauré s’intéresse beaucoup aux communes des Hauts Tolosans car en travaillant à sa généalogie, il découvre que ses ancêtres étaient « régisseurs » au château de Larra en 1740 et que sa famille sera alliée au fil du temps à de très nombreuses familles de toute notre zone des Hauts Tolosans ! Dès lors un échange d’informations qui s’effectuera avec passion entre lui et Florent notre Archiviste et généalogiste ! Une rencontre très constructive, riche d’enseignements qui permet de compléter notre base de données !
Grenade sur Garonne « Au temps des Mousquetaires »…
Chantal Sellier :
« Merci à tous nos historiens locaux sans qui ces soirées théâtralisées n’auraient pas été possibles » !
« Grenade au Temps des Mousquetaires » est la nouveauté de cet été proposée par l’office de tourisme des Hauts Tolosans. Sous forme de visites théâtralisées, une trentaine de comédiens, amateurs nous ont guidés dans la Bastide à la découverte de son histoire. Une série de tableaux disséminés dans la bastide : l’arrivée du Roi Louis XIII et sa garde de mousquetaires à Grenade… l’épidémie de peste… Monsieur Pierre de Fermat… Les commerces de l’époque, Mr Marc Arcis sculpteur, les Ursulines et leur fondation, les bateliers et pécheurs de sable, les moines Capucins… Félicitons donc Chantal Sellier pour l’écriture du scénario, les acteurs de la troupe de théâtre de Saint-Paul sur « scène », tous les nombreux bénévoles, la troupe des mousquetaires (Troublions d’Oc et Armadag) pour les combats et le Foyer Rural de Grenade… Trois représentations et Juillet suivies de trois autres en août ont rassemblé chaque fois 120 spectateurs répartis en deux groupes. Pour finir, des danses et le pot de l’amitié dans le jardin du couvent des Ursulines sous l’œil vigilant du Roi Louis XIII qui, rappelons-le, assiégeait à l’époque la ville Huguenote de Montauban !